Laura Garcia Vitoria

Territorios del conocimiento/Territoires de la connaissance Sociedad del conocimiento/Société de la connaissance : les regards sur l'identité personnelle et professionnelle dans la société de la connaissance

7/26/2010

Du design de MON existence et de l’art du storytelling

«Moi je !» titre le Figaro comme vrai cri de guerre d’une époque au travers de l’un de ses articles le 24 juillet 2010. «JE est une marque!» s’empresse d’ajouter la journaliste Valérie Hénau qui synthétise ainsi son propos : «Désormais, on adopte les techniques marketing des lessiviers pour être un VRP de SA propre personne, on soigne SA bonne e-réputation, histoire de faire fructifier SON capital social, et on affirme haut et fort SON existence, forcément singulière et charismatique».
Le développement de MA marque personnelle - pardon, MON «personal branding», cela commence mal - se fait ainsi au titre de l’un des vecteurs majeurs de notre culture contemporaine, la culture d’une autopromotion qui n’a pas à se justifier - on se reportera au blog de Fadhila Brahimi…-. Sous l’impulsion de «penseurs» d’un nouveau genre - ils se pensent d’abord eux-mêmes, au fond c’est déjà mieux que d’autres -, et ce à l’instar d’un William Arruda ou d’un Peter Montoya partout cités, nous démultiplions nos présences sur You Tube ou Dailymotion - ne me dites pas que vous n’y figurez pas ! -, nous nous référençons pour mieux trouver notre «base line» puisqu’il paraît qu’il faut «se vivre comme une marque vivante». Moi aussi je suis sur Tech Toc TV - comment exister sans s’y montrer ?
Les «personal branders» exigent de moi l’art du «pitch» et donc d’une présentation rapide de MA personne, cela tombe bien : les espagnoles savent être plus brefs et plus métaphoriques que d’autres, nos techniques de «storytelling» nous intègrent d’office dans tous les Think Tank - tant nous savons raconter NOS vies puisque nous le valons bien…-. Rendons nous donc visibles pour être mieux «googlisées» dans notre identité numérique, mais gare à une fin trop rapide du récit pour ceux qui n’ont jamais œuvré pour autrui et par trop privilégié surtout le discours sur l’action !

7/25/2010

L’évaluation des compétences à l’échelle des territoires

Dans le contexte qui est celui de la genèse d’une économie des connaissances, de nouveaux horizons s’avèrent nécessaires pour la gestion et l’évaluation des compétences et des profils de recrutement de demain. Pour cela, de nouveaux outils nos sont nécessaires, et ceci singulièrement en termes d’auto-évaluation.
Mais ceci suppose un accompagnement global à l’échelle des territoires permettant aux décideurs locaux d’avoir une vision suffisamment globale par rapport aux besoins de ses entreprises et en comparaison surtout des dispositifs d’attractivité en termes de compétences.

Si en effet les travaux fondateurs sur les profils de compétences et sur les dynamiques qu’elles peuvent susciter à l’échelle d’un territoire ont été menés depuis maintenant une quinzaine d’années, si les premières applications en la matière ont été mises en œuvre au cours de la première décennie de notre siècle, il convient aujourd’hui de procéder non seulement à l’agrégation de tous les outils disponibles, mais surtout de les rendre disponibles au plus grand nombre possible d’acteurs territoriaux.

Le citoyen des villes dites « de la connaissance » permet ainsi à celles-ci de développer une image de créativité et de compétitivité, voire de développer des stratégies de « learning city » visant à faire de leur capital humain un ferment d’écosystèmes d’innovation et de clustérisation des connaissances.

La consolidation et la mise à jour régulière des connaissances de chacun apparait donc comme une condition centrale de l’employabilité qui nécessite l’acceptation de la diversité, la transparence des savoirs, la collaboration étroite entre tous les porteurs d’expertises, la capacité à affronter la complexité des situations.

L’interactivité entre les travailleurs du savoir qui seront les citoyens de demain doit pour cela faire l’objet d’une vraie dissémination des démarches les plus fructueuses en la matière. Sans elle, se voit amoindrie la capacité inventive de dégager des chemins nouveaux entre les savoir-faire. Aussi, les villes et territoires de l’intelligence qui se développent à travers le monde s’appuient-ils souvent sur des espaces spécifiques de rencontre et de partage, mais où l’individualité des analyses et des besoins n’est pas niée pour autant, loin de là : là encore, l’auto-évaluation sera amenée à jouer tout son rôle.

La reconnaissance d’un certain nombre de savoirs et plus encore les stratégies de certification, la création de communautés de pratiques, la standardisation de certaines compétences - voire leur cartographie -, les champs de connaissances à privilégier (au travers des compétences clefs définies par l’OCDE par exemple) constituent autant de retombées de telles actions territoriales, soucieuses de développer leurs environnements de compétences et de performance.

Tel est le sens même de l’engagement de la Fondation des Territoires de Demain dans ses actions de dissémination des bonnes pratiques et des résultats et analyses issus du développement de projets tels que celui présentement évoqué.

7/23/2010

Les nouveaux métiers de l'Internet : l'Europe est-elle prête?

SEMINAR "THE NEW JOB OF INTERNET". Organized by theTerritories of  Tomorrow Foundation, Ministry of Foreign and European Affairs, Paris, 10, 11 JUNE 2010

THURSDAY 10, JUNE 2010
17:00 PM: TV program "New Job of Internet " Tech Toc TV.
Speakers:


  •  Pierre Pougnaud (Ministère des Affaires Étrangères et Européennes),
  •  Mamadou Diop (Président ISEG/CESMI, Responsable du Living Lab Africain à Dakar),
  • André Jean Marc Loechel, (Président de la Fondation des Territoires de Demain),
  • Laura Garcia Vitoria (Présidente d’ARENOTECH), 
  • Hafid Ramdani (Fondation des Territoires de Demain).

Sur la chaîne Ressources humaines: Tv ProInterNet (PIN): Les nouveaux métiers de l'Internet
Sur la chaîne Tech Toc TV: Les nouveaux métiers de l'internet: l'Europe est-elle prête?